5 idées reçues sur la taxe de séjour Airbnb qui font perdre de l’argent aux voyageurs
- UpperKey

- 4 août
- 5 min de lecture
La taxe de séjour Airbnb correspond à une cotisation inévitable que les voyageurs doivent payer durant leur passage dans un lieu d'hébergement touristique en France. Déterminée par les localités elles-mêmes pour soutenir le financement des infrastructures et des services liés au tourisme national : entretien des zones publiques, vitalité culturelle, développement des structures d'accueil etc.
Il existe cependant de nombreuses croyances répandues concernant cette taxe qui sont mal interprétées et conduisent souvent les voyageurs à dépenser plus que prévu ou à mal évaluer leur budget de voyage. Voici cinq idées fausses courantes sur la taxe de séjour Airbnb... et comment les contourner.

La table des matières
1. La taxe est déjà incluse dans le prix affiché
De nombreux voyageurs ont tendance à penser que la taxe de séjour est automatiquement comprise dans le prix affiché sur Airbnb. Cette confusion est tout à fait compréhensible : au début de leur recherche, sont indiqués uniquement le tarif par nuit et les frais de service. En réalité, cette taxe n'est incluse qu'au moment du paiement final, sauf si l'hôte l'indique expressément.
Généralement présente lors de la validation de la réservation dans la rubrique "Prix détaillés". Lors de cette étape du processus en ligne, vous verrez :
Le prix standard pour une nuit
Les coûts d'entretien
Les frais de commission d'Airbnb
Et la ligne "taxe de séjour", bien distincte
Ce supplément financier peut se chiffrer à plusieurs dizaines d'euros en fonction de la durée et de l'emplacement du séjour.
Pour éviter cela, consultez la page expliquant les frais de service Airbnb en partenariat avec les collectivités, ce qui vous permettra de comprendre où se cache la taxe et d'anticiper plus précisément le montant total.
2. Les hôtes choisissent librement le montant de la taxe
Contrairement à l'avis de quelques voyageurs (et parfois même de certains hôtes mal renseignés), ce ne sont pas les hôtes qui décident du montant de la taxe de séjour, mais plutôt les autorités locales (communes ou établissements publics de coopération intercommunale). Le prix varie en fonction de divers critères :
Le genre de logement (appartement meublé ou hôtel ou camping)
Son éventuel rangement par étoiles
Le village où il se trouve
Airbnb respectera automatiquement les tarifs établis par les organismes locaux partenaires ; dans d'autres situations, l'hôte devra lui-même collecter la taxe et la verser à la municipalité.
Le site internet officiel met à disposition un manuel pratique concernant la taxe de séjour en 2025 afin de consulter les tarifs applicables en fonction de votre lieu de destination.
Pour une meilleure appréhension des missions des municipalités et des devoirs des hôtes Airbnb, référez-vous à l'article intitulé Particularités d'Airbnb et conséquences fiscales.
3. La taxe de séjour est identique partout en France
Il est erroné de penser qu'il y aurait un montant fixé et uniformisé pour la taxe de séjour à travers toute la France ; en réalité, les disparités sont considérables même entre deux villes proches l'une de l'autre.
À la capitale française de Paris, le coût d'occupation d'un logement non évalué s'élève à 3 euros par individu et par nuit.

Dans une ville de taille modeste telle que Nantes Outre-Loire (dénomination historique de Nantes), le tarif s'élève à 1 euro et 60 centimes.
Dans certaines stations touristiques prisées, la nuitée peut aller au-delà de 3,30 € pour des logements de luxe.
Un point clé à considérer est la catégorisation du logement : un logement touristique non classé est assujetti à une taxe basée sur le prix par nuitée alors qu'un hébergement classé (comme par exemple avec 3 étoiles) paie un montant fixé généralement moins élevé.
Comparatif 2025 – Taxe de séjour par nuitée et par personne
Ville | Non classé (€) | 3 étoiles (€) | Coût total pour 4 nuits / 2 pers |
Paris | 3,00 | 1,88 | 24,00 € |
Lyon | 2,25 | 1,65 | 15,60 € |
Marseille | 2,50 | 2,00 | 18,00 € |
Nice | 3,00 | 2,01 | 20,04 € |
Bordeaux | 2,50 | 1,50 | 16,00 € |
Strasbourg | 2,00 | 1,45 | 14,20 € |
Montpellier | 2,40 | 1,55 | 15,80 € |
Lille | 1,80 | 1,35 | 13,20 € |
Nantes | 1,60 | 1,20 | 11,20 € |
Biarritz | 3,00 | 2,50 | 22,00 € |
Ce tableau permet d’anticiper l’impact du choix de la destination et du type de logement sur le coût global du séjour.
4. Les voyageurs ne paient la taxe que pour les séjours touristiques
La taxe de séjour concerne non seulement les séjours touristiques mais également tout séjour payant de moins d’un an y compris :
Les déplacements liés au travail (missions professionnelles et télétravail temporaire)
Les stages de formation express
Les voyages en famille de temps en temps
Certaines personnes peuvent seulement bénéficier d'une exemption. Ces personnes incluent notamment :
Les adolescents (âgés de moins de 18 ans)
Les travailleurs saisonniers qui sont hébergés temporairement dans la ville où ils travaillent
Les individus recevant un logement d'urgence ou provisoire
Les individus bénéficiant d'un logement sans frais (comme en contrepartie d'un service rendu)
Pour bénéficier de ces exonérations, des justificatifs peuvent être demandés, tels qu’un contrat de travail, une attestation de la mairie, ou un document d’identité.
Pour plus de détails, reportez-vous à l'article sur les spécificités d'Airbnb.
5. La taxe de séjour Airbnb est une escroquerie et l’hôte peut l’ignorer
Certains individus estiment que la taxe d'hébergement Airbnb est considérée comme trompeuse voire illégale par certains, bien qu'elle soit réglementée par la loi et soit incluse dans le Code général des collectivités territoriales.
Son but est clair : impliquer les visiteurs dans le soutien de l'industrie touristique locale. Il s'agit donc d'une taxation obligatoire établie par la municipalité et non pas une initiative d'Airbnb ou de l'hôte.
Dans les localités où Airbnb a conclu un accord partenarial, la plateforme prélève de manière automatisée la taxe sur le voyageur et ensuite la redirige à l'autorité municipale. En l'absence d'un tel arrangement, c'est à l'hôte d'effectuer la collecte et de procéder à la déclaration de cette taxe.
Ne pas se conformer à cette exigence expose l'hôte à des amendes financières :
Contrôle fiscal ou requalification des revenus provenant de la location
Suspension du compte sur Airbnb en cas de violations fréquentes des règles
Suspension du compte Airbnb en cas de non-respect répété
Pour les hôtes qui souhaitent déléguer la gestion fiscale, des services spécialisés comme UpperKey accompagnent les propriétaires et garantissent la conformité réglementaire.
FAQs
Q1 : Est-ce que Airbnb paye la taxe de séjour ?
Non, ce sont les voyageurs qui la paient. Airbnb la collecte automatiquement dans les communes partenaires et la reverse aux autorités locales.
Q2 : Est-ce qu'Airbnb a une taxe de séjour ?
Airbnb ne crée pas de taxe, mais collecte celle imposée par les collectivités locales pour les séjours touristiques.
Q3 : Quelle est la taxe sur la location Airbnb ?
Elle varie selon la commune, le type de logement et sa classification (étoiles). Par exemple, à Paris : 3 € par nuit et par adulte pour un logement non classé.
Q4 : Comment éviter la taxe Airbnb ?
Elle est obligatoire sauf exonération (moins de 18 ans, saisonniers, hébergement d'urgence). Sinon, elle ne peut pas être évitée légalement.
Q5 : Quelle est la taxe que Airbnb facture aux hôtes ?
Airbnb facture des frais de service aux hôtes, généralement 3 % du montant de la réservation (hors TVA). Ce n’est pas la taxe de séjour.





